jeudi 17 juin 2010

Jeudi, 17 juin 15h : ma semaine

J'ai l'impression de n'avoir rien fait depuis lundi. (J'entends par "rien faire" : un travail intellectuel de type écriture d'un article, d'un rapport, lectures scientifiques, donner des cours, etc.)
Qu'ai-je fait depuis lundi ?
14/07 : MATIN : dentiste et coiffeur, APRES-MIDI : cours de Master au CFEB, dîner de travail, retour à la maison : minuit.
15/07 : MATIN : école d'application, APRES-MIDI : RDV avec la direction (Master, COLINGUA, KIT, etc.), permanence ; SOIR : opéra "Jenùfa" à l'ONR. Retour à la maison 23h.
16/07 : MATIN : élections dans mon téblissement, diverses tâches administratives à régler, passage d'un exmamen oral ; dîner professionnel ; APRES-MIDI : dernières corrections de la revue F&V, entretien à propos d'un mémoire. Retour à la maison : 20h30.
AUJOURD'HUI : j'ai passé le plus clair de mon temps (jusqu'à 15h) à calculer les besoins en heures de cours de mon département et à revoir le calcul des heures supplémentaires fait par l'adminstration.
L'inefficacité de l'adminstration est prenante ! On pourrait penser naïvement que pendant la durée de validité d'un cursus d'études (environ 5 ans dans cet établissement), on devrait établir une fois pour toutes les besoins en heures de service et en heures supplémentaires (en l'ajustant en fonction des variations des flux d'étudiants). Mais non, c'est penser trop simplement (et trop à la française et au foncrtionnement d'une université française). Ici, on (l'administration et chaque département) calcule deux fois par an (= chaque semestre) les besoins. A chaque fois, la donne change. Du coup, il ne suffit pas de faire une fois pendant les 5 ans une demande de base d'heures supplémentaires que chaque unité adminstrerait selon son organisation des études. Non, pour chaque vacaation (rémunéré ou pas ! ), il faut faire une demadne écrite. Le "pompon de l'affaire" : on établit d'abord l'emploi du temps, seulement ensuite, les besoins en heures suppl. sont calculées et distribuées. Cela veut dire en pratique qu'il faut faire deux fois un emploi du temps, une fois avant l'attribution des heures supp., puis faire un rectificatif après l'attribution de ses heures.
Cette inefficacité de la gestion le la tâche princiaple, de la raison d'être de l'tablissement – l'enseignement – depasse les bornes du supportable, car elle dévore une énergie démesurée qu'on pourrait utiliser de façon plus intellegient ailleurs. Mais personne ne semble le remarquer ; tout le monde a l'air de trouver ce gaspillage en temps et en ressources normal. Cela me rend très agressif car je pense que ses tâches de pure gestion administrative ne relèvent pas de ma focntion d'enseignant-chercheur. Cette inefficacité, cette gabegie me laissent perplexe.
Concrètement, qu'aurais-je pu faire à la place de ce travail d'ajourd'hui ?
- préparer les oraux de l'examen final,
- m'occuper du suivi de cinq projets de recherche / de publication dont j'ai la charge,
- coordonner la gestion du master trinational,
- écrire un rapport d'HRD (qu'on me réclame depusi 4 mois…),
- écrire deux articles qu'on me réclame depuis un mois,
- préparer mes cours de la semaine prochaine,
- corriger des devoirs (qui attendent depuis 5 moins la correction),
- préparer deux petits colloques du mois prochain (rien n'est fait…),
- …
Tout ce travail n'est pas fait ; certes, certaines tâches sont incontournables et doivent être accomplies, mais le travail sera nécessairement baclé.

Le fait de tenir ce journal est devenue une hygiène (mentale) et m'aide à réduire mes agressions très violentes ainsi que mon stress.
De ce pas, je vais retourner au travail - et répondre d'abord aux nombreux courriels… Toutefois, ce soir, j'irai au sport, sinon, je vais "pêter un cable". Il y a tellement longtemps que je ne suis plus allé au sport…


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