lundi 19 juillet 2010

Vacances

Je n'ai toujours pas organisé mes vacances (4 semaines de congé en été, 1 à Noël, 1 au printemps), sauf une semaine début septembre en Méditerranée. Il serait temps de s'en occuper…

Les routines…

Rien ne vaut les routines pour cardrer la personne, faire fonctionner la société… Les sociologues (Niklas Luhmann 1963 : Das Lob der Routine") nous le confirment. Certes, certes, elles ont une fonction structurante, rassurante. Si on devait conduire une voiture sans nos routines, en réfléchissant à chaque mouvement comment l'exécuter, on n'arriverait pas à destination. Mais il est aussi difficile de sortir des routines lorsqu'elles sont "malsaines".

Mais pourquoi ces propos ? Je n'ai plus fait du sport depuis deux mois ; je suis retourné ce soir à mon gymnase-club et l'activité sportive (courir sur un tapis, "faire" des machines, etc.) m'a fait le plus grand bien.
Cependant, quel effort me faut-il faire pour y aller ! J'ai du mal à en faire une "routine". Le s cours d'EPS à l'école m'ont dégouté du sport. Les cours étaient plus un entraînement militaire, une compétition permanente qu'une activité physique qui fait plaisir. J'ai gardé ce souvenir ; j'ai du mal à m'en défaire. Pourtant, combien mon corps en a besoin. Je le sais intellectuellement parlant. Puis, après mon "entrainement", je me sens réellement mieux. Mais il faut y aller, créer l'habitude qui fait que j'y aille "tout seul"…

Après une journée de travail administratif (courriers et méls) et de lectures de mémoire de fin d'études, je vais me mettre à lire quelques pages :
• Gérald Haddad (2007): Le péché originel de la psychanalyse. Paris: Sueil.
et / ou
• Association Morasha (2009): Juifs d'Alsace. Huit siècles d'histoire. Strasbourg : Editions Corpus.
Ces livres ne relèvent pas de mes domaines scientifiques, mais de mes centres d'intérêt. Je me passionne plus particulièrement pour l'histoire d'Alsace…

PS :
L'autre jour, un collègue français m'a gentillement appelé "Beute-Franzose" (Français de nationalité récente, "récupéré" lors d'une action guerrière, d'une annexion…). - Pas mal.
Et l'autre jour encore, une collègue allemande me dit à propos du fait que je m'exprime toujours en français (ma langue dominante et pas en allemand, ma première langue) : "Tu dois avoir des choses à refouler pour parler toujours en français…" - Bienvenue chez 'Prix unique" de la psychologie. Bon, ben, si cela est ainsi…