mercredi 27 octobre 2010

…encore Paris

Une demi-journée de travail puis une exposition impressionnante et bien présentée au Musée d'art et d'histoire du Judaïsme : Felix Nussbaum, 1904 (Osnabrück) - 2 août 1944 (Auschwitz-Birkenau), peintre allemand du courant de la Nouvelle Objectivité / Neue Sachlichkeit. - Je dois avouer que je ne le connaissais pas…
 Triumph des Todes (1944)

lundi 25 octobre 2010

Paris, Expo "Jean-Michel Basquiat" au "MAM"


Jean-Michel Basquiat (1960-1988) 
Beau gosse mais des tableaux très durs à regarder… Quelle souffrance s'exprime à travers son art.
 Sans titre (1984)
Il ne faut pas être psychologue pour reconnaître dans cette tête des tourments extrêmes. Au Musée d'art moderne de la ville de Paris ne sont exposés que ses tableaux les plus "durs". (Il est mort d'une overdose en 1988.) Je suis un peu étonné de la sélection des commissaires de l'exposition, car il a également peint des tableaux moins "atroces", mais irrévérencieux, insolents, acerbes… comme les suivants :
Sans titre (1983) [exposé au MAM]

Mona Lisa (1983)

Tobasso versus red chief (1981)


Paris, au théâtre : "Jules et Marcel"

La correspondance entre Marcel Pagnol et son ami et acteur fétiche, Jules Raimu (1920 - 1946) n'entrera pas dans les annales de la littérature. Mais il s'agit d'une anthologie du bon vivre français, intraduisible / intransférable dans d'autres cultures…
J'ai été épaté par la qualité du jeu de Michel Galabru. On a tort de le considérer "seulement" comme acteur comique !
Marcel Pagnol : « Que Jules ne soit plus là, cela me fait de la peine. Non seulement parce que je l’aimais, mais parce que je n’arrêtais pas de me fâcher avec lui. Quand un sudiste se fâche avec un autre sudiste, c’est une preuve d’estime… »

Paris, Paris…

Je déteste vivre à Paris (j'y ai vécu pendant 10 ans), mais j'adore la ville. Pour assister à un colloque, etc., j'y ai passé le week-end et j'ai profité de l'offre culturel et je suis allé au théâtre, au cinéma…

samedi 16 octobre 2010

Manif…

Manif à Strasbourg contre le projet de loi sur la retraite
Affiche vue à la manif. L'allusion n'est pas mal…

mercredi 13 octobre 2010

Le progrès ne s'arrête pas…

Je n'étais pas satisfait de mon agenda "tricoté main". J'en ai parlé avec la responsable informatique de mon établissement et elle m'a donné l'idée de passer par un calendrier sous forme de "plug-in". J'aurais pu y penser moi-même…

Je ne tiens plus régulièrement mon journal - car je travaille… trop – malgré ou à cause de mon semestre sabbatique. J'écris à notre manuel d'enseignement bilingue ; puis, ces jours-ci, je rédige les rapports de mémoires de fin d'études que j'ai lus en été.

dimanche 3 octobre 2010

La Course à l'abîme

Dominique Fernandez (2003) : La Course à l'abîme (Paris : Grasset)
Une petite grippe me clouant au lit ce week-end, m'a permis de terminer la biographie romancée et bien écrite du peintre Michelangelo Merisi dit Le Caravage (1571 - 1610). Il ne s'agit pas seulement d'un portrait du peintre baroque – qui a bouleverse la tradition picturale et influencé l’évolution de la peinture européenne en peignant des contrastes violents, (couleurs, la technique du clair-obscur), des scènes réalistes et souvent d'un érotisme troublant –, mais d'un roman d'amour où, à la fin, l'amant n'est pas tué par vengeance mais par amour ! Cette version de la fin tragique d'une relation amoureuse est plutôt rare en littérature (…et dans les livrets d'opéra). - À lire cette initiation bien documentée à la peinture de Caravage à sa vie d'une réputation sulfureuse"Le jeune Saint Jean Baptiste au bélier", huile sur toile (129x 94 cm), 1599. Rome, Musées Capitolins, Pinacothèque.

"Ecce Homo", huile sur toile (128x103 cm), 1605. Gênes, Palazzo Rosso.